La variété
des paysages en Champagne-Ardenne a constitué un laboratoire
expérimental de premier ordre pour les cartographes.
Ce large éventail d’espaces à cartographier,
que l’historien Émile Chantriot avait qualifié
en 1906 “d’assemblage hétérogène
de pays dans un cadre administratif artificiel” a permis l’épanouissement
d’une cartographie régionale riche et diversifiée.
Encore imprécises au cours
de la Renaissance, les limites de la Champagne et des Ardennes
prennent forme au fil des siècles.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les noms des terroirs et des
communes se stabilisent grâce aux grandes campagnes cartographiques
nationales réalisées sur le terrain.
Enfin, la création des départements à l’époque
révolutionnaire a donné sa forme actuelle au territoire
que l’on peut aujourd’hui appréhender dans son
ensemble grâce aux images satellitaires.
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