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Résidence d'artiste Elsa Mroziewicz

Résidence d'artiste Elsa Mroziewicz

Collège d'Othe et vanne - Aix-en-Othe

Une classe de 6e du collège d'Othe et vanne est en pleine effervescence lorsque nous arrivons dans l’atelier de médiation artistique de l’artiste pluridisciplinaire Elsa Mroziewicz. Ca découpe et ça dessine, ça colorie et ça colle.

Les 24 élèves dispersés en petits groupes dans la salle dédiée à l’artiste poursuivent le projet entamé il y a quelques semaines. L’objectif ? Concevoir, avec l'aide précieuse de la professeure documentaliste Virginie Gorsse, une série de livres pop up sur l'univers de la nature. Un thème qui fait écho au projet transmédia Arbres-Mondes porté par l’auteure Cécile Palusinski et dont Elsa Mroziewicz a signé quelques jolies illustrations.

Initiée par l’association « Caranusca, la pierre et l’eau », cette résidence artistique en milieu scolaire, d’une durée de 66 jours, dont 20 à l’école, va voir naître d’autres projets tout aussi ambitieux. Trois autres classes de 6e vont en effet produire des films en stop motion et des illustrations.

Pour accompagner les livres pop up, des textes rédigés par les élèves seront accessibles via un QR code accompagnant chaque objet livre.

En parallèle de ces projets avec les collégiens, l’artiste strasbourgeoise porte la création d’un livre géant de deux mètres sur trois, transportable dans une petite valise de voyage qu’elle va créer sur-mesure. Un projet inventif, innovant et ambitieux en réalité augmentée. A l’aide d’un simple smartphone, le public pourra observer se mouvoir les éléments du livre (personnages, objets…).

Surprendre, innover, là est l’engagement de cet artiste étonnante aux multiples talents dont les œuvres ont déjà été présentées dans le Monde entier, des Etats-Unis à l’Italie en passant par l’Italie, les Pays-bas ou la Chine.  

En savoir plus 

Site : www.elsamro.com
FB : @elsamro
Insta : @elsa_mroziewicz

Résidence d’auteur Jean Chauvelot

Résidence d’auteur Jean Chauvelot

Collège Anne Frank - Saint Dizier

Depuis mi-février 2022, le bédéiste Jean Chauvelot est en résidence durant deux mois au cœur du collège Anne Frank de Saint-Dizier. Une immersion artistique forte de sens pour ce fils d’institutrice au parcours scolaire marqué par un passage chez les bragards (habitants de Saint-Dizier), sans compter ses antécédents familiaux on ne peut plus du cru.

Jean Chauvelot a appris pour l'occasion à dessiner « des gros yeux de mangas qui pleurent » pour faire plaisir aux bons jeunes, comme il aime le dire, mais pas que ! Ce qu’il aime, c’est partir du réel pour augmenter la fiction. Et c’est ce qu’il est allé chercher lorsqu’il a répondu à l’appel à projet de résidence d’auteurs La Fabrique Grand Est porté par l’association Caranusca. Inspiré, le stylo jamais très loin, Jean Chauvelot trouve facilement les mots pour parler de son travail .« Je réalise une à trois planches par jour pour raconter ce que je vis. J’adore parler d'histoires personnelles sur fond de grande histoire, car - comme disait ce bon vieux Gilles Deleuze- la petite histoire personnelle on s'en fout ».

Chaque jour, il rend sa copie en consignant sur sa page Instagram l’avancée de ses travaux, toujours empreints d’humour, rapportant le quotidien par le biais de son propre personnage. Digne d’un reportage gonzo, il raconte son point de vue, toujours en lien avec l’actualité : la fin des mesures sanitaires, la guerre en Ukraine. « Je fais du lien entre mon histoire personnelle, la vie au collège et ce qui se passe à l’extérieur », raconte-t-il, bavard et volubile derrière son bureau à l’ambiance tamisée qu’il a su transformer en antre créative ouvert aux « bons jeunes », comme il dit. Entre deux mille dessins, il intervient dans le cours d’arts plastiques d'Elora Huguenin Richard sur la réalisation d’un fanzine (un fanzine par bon jeune) ou bien encore au CDI, accompagnant le comité de rédaction du journal de l’école, soutenu par le Journal de la Haute-Marne. « Nous avons répondu à l’appel à projet sans connaître l’artiste que nous recevrons. On aurait pu recevoir un artiste plasticien, un journaliste, un danseur… On a su en août dernier que ce serait un dessinateur BD », se souvient, enjouée, Christelle Jacobé, professeure documentaliste et référente culture du collège Anne Frank. Pour restituer son travail de création en résidence, Jean Chauvelot publiera en juin prochain un ouvrage, assisté par son ami Matthieu Becker des éditions LeMégot. Parallèlement, l'auteur a dut mettre au garage son projet BD « Mobylettes », projet pour lequel il comptait pourtant mettre à profit ce temps de résidence. Sorte de « condensé de fantasmes que j'ai de l'adolescence la plus rocambolesque possible, adolescence que je n'ai pas eu car ma vie est d'un ennui sans nom » et très empreint aussi d’humour, ce projet retrouvera son auteur, non sans une giclée d'inspiration de cette expérience unique en immersion scolaire.

Co-auteur de Highway to Love aux éditions Casterman, dessinateur de la websérie Dawaland pour Arte Creative, Jean Chauvelot a également publié une saga « bédéistico-métaphysique » CHOU BI DOU OUAH en ligne du 17 mars au 25 décembre 2020 et « Chroniques explosives » aux éditions rouquemoute. Suivez ses créations sur sa page Instagram @jeanchauvelot et sa page FB @jeanchauvelot.

Résidence d'auteur Jérémy Bracone

Résidence d'auteur Jérémy Bracone

Bibliothèques-médiathèques de Metz

Pour ouvrir sa résidence d'écriture du 1er février au 10 avril, Jérémy Bracone invite le samedi 5 février à la médiathèque Verlaine un écrivain qui, comme lui, a publié un premier roman prenant la Lorraine comme décor : Laurent Petitmangin.

« Lors de la dernière édition du Livre à Metz, j’ai eu le plaisir de participer à une rencontre avec Laurent Petitmangin. Son roman m’avait impressionné, l’homme ne m’a pas déçu. La différence entre un bon livre et un grand livre, c’est cette voix, celle du narrateur, qui s’impose et résonne en vous longtemps après avoir refermé l’ouvrage. Ce qu’il faut de nuit est de ceux-là. Nos deux premiers romans, sortis à quelques mois d’intervalle, évoquent un même territoire et des valeurs communes. Nous avions beaucoup à nous dire et peu de temps pour ce faire. Voilà pourquoi j’ai souhaité inviter Laurent Petitmangin, pour prolonger cet échange et le partager avec le public des Bibliothèques-Médiathèques. » Jérémy Bracone

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Résidence Zinc Grenadine 2021

Résidence Zinc Grenadine 2021

Artiste-auteure invitée : Madeleine Pereira

Madeleine Pereira a suivi des études d'art à Epinal puis à Angoulême. Diplômée en juin 2020, c’est une artiste adepte de la bande-dessinée, de l'illustration et de l'animation. Ce qu’elle aime, c’est raconter des histoires. En ce moment, elle travaille beaucoup sur l'anecdote (personnelle ou celle des autres). Fraîchement diplômée, elle a réalisé sa première résidence d’octobre 2020 à janvier 2021 à Epinal, avec Zinc Grenadine. Une action lancée dans le cadre des 20 ans du salon.
Deux mois pour avancer sur son premier projet d’édition : une bande-dessinée historique et sociale sur l’émigration portugaise dans les années 70, sous le règne du dictateur Salazar. Une histoire paternelle muselée dans le carcan familial de l’auteure. « Mon père n’a jamais voulu répondre aux questions de mes sœurs et moi », confie Madeleine Pereira. Son défi est de porter sa voix à travers un récit basé sur des témoignages de personnes ayant vécu cette époque marquante de l’histoire du Portugal. La publication de son ouvrage est prévue pour 2022.
Durant sa résidence, Madeleine Pereira a également animé cinq ateliers de médiation culturelle en faveur de 116 enfants et adultes. Les interventions se présentaient sous formes d’ateliers d’illustration et de gravures, toutes sur le thème de l’abandon. L'objectif final était la création d'une oeuvre collective. De cette expérience, Madeleine Pereira a tiré beaucoup de plaisir. « Ce que j’ai préféré, c’était être avec les enfants. J’ai aimé leur naïveté. Ils sont aussi moins pudiques que les adultes. Et pourtant le sujet n’était pas facile. Mais ils s’en sont bien sortis », avant d’ajouter « j’ai remarqué que les enfants en difficulté en scolaire avaient moins de difficultés dans les ateliers ». Une résidence « enrichissante » selon elle, qui l’aide aussi dans son travail, notamment pour nourrir ses projets.

Une restitution des actions culturelles aura lieu lors du salon Zinc Grenadine le 10 avril 2021 (à suivre sur www.zincgrenadine.fr)

Crédit photo : Christine Olé

Résidence 2021 - CRR de Reims

Résidence 2021 - CRR de Reims

Artiste-auteure invitée : Delfine Guy

« Ce projet de résidence, intitulé Table d'harmonie, découle de différentes histoires, envies, il représente, je l'espère, une passerelle vers la future composition d'un livret d'opéra. Le Conservatoire reste par essence un lieu consacré aux écritures : pièces, chorégraphies, partitions, chansons, etc. Depuis début janvier, et ce jusqu'à avril 2021, en me focalisant sur la notion du corps apprenant et en m'abreuvant de ce perpétuel fourmillement propre au lieu, je renoue avec une écriture pensée dans l'espace, pour la scène, la voix, selon des rythmes différents de ceux que j'ai expérimentés ces dernières années. Parallèlement, je traduis en images ma perception de la forme, de l'espace et du mouvement, tout ce dont je parviens à me saisir en cette époque où les représentations autant que les enseignements connaissent de nombrent aléas. Il se passe des choses extraordinaires et passionnantes. De nouvelles formes de partage émergent. Les jeunes qui étudient au Conservatoire inventent sans arrêt".
Delfine Guy

 

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